Copy
Adhérer à l'association
Le TransiStore - Infolettre #13 - Septembre 2018
Il reste des places ! Mais...

Nous vous en avons déjà parlé : le dimanche 14 octobre prochain, nous avons la chance d'accueillir les Frappés du Sol à Capellia. Ils chantent au bénéfice du TransiStore, et ce soutien nous permettra de poursuivre notre projet jusqu'à l'ouverture !
 

Nous avons besoin de votre aide
Partagez, partagez !

Aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide. En effet, suite aux vacances d'été et au tohu-bohu de la rentrée, et malgré tous nos efforts, les préventes n'ont pas atteint leur objectif. Ce qui conditionne la tenue même du concert. Nous nous disons que c'est dans un mois, que nous avons le temps... Or, nous devrons prendre une décision dimanche soir. Donc ne tardez pas à réserver vos places ! ;)
Vite, je réserve !
Vous pouvez aussi :
  • inviter votre grand-mère,
  • ou votre voisine,
  • organiser un apéritif chez vous après le spectacle (ça nous intéresse ;)
  • récupérer des flyers et des affiches auprès de notre équipe, pour les distribuer autour de vous,  dans vos entreprises, vos assos, etc. 
  • partager cette infolettre auprès de vos amis : l'occasion de leur faire un petit coucou,
  • Tout ça en même temps !
Merci !
On nettoie la planète !
Le samedi 15 septembre 2018, partout sur Terre
Et de 15h à 17h, au départ du skatepark, Avenue de Beauregard
Le samedi 15 septembre 2018, des actions de ramassage de déchets sauvages auront lieu sur toute la planète. Plus d'un millier d'opérations sont programmées en France. A l'initiative du Collectif Zéro Déchet de la Chapelle Sur Erdre, l'équipe du TransiStore vient en renfort pour nettoyer notre ville !

Vous voulez participer ?
Prenez votre gilet jaune, des gants et un sac poubelle (ou plusieurs pour pouvoir trier les déchets) et venez nettoyer la ville avec nous ! En fonction du nombre de personnes, plusieurs lieux de collecte seront prévus.

Prévoyez votre goûter zéro déchet pour la fin de la séance dans l'herbe derrière la mairie.
Idées et commentaires bienvenus !
Rendez-vous d'Automne
Le samedi 6 octobre 2018, de 10h à 12h, Salle Jean Jaurès

Lors des rendez-vous d'Automne, la salle Jean Jaurès accueillera un salon sur le thème du développement durable et du réemploi. Le Transistore y proposera un atelier tawashi (fabrication d'éponges à partir de bas de nylon). Vous y retrouverez aussi le Troc-au-sel (repair café, fabrication de produits ménagers).
P'tit dej chapelain
Le dimanche 7 octobre 2018, dans les jardins de la mairie
Retrouvez-nous également le dimanche 7 octobre autour d'un P'tit dej (miam!) organisé par La Ferme Chapelaine, association des producteurs de La Chapelle-sur-Erdre.
On recrute !
Des bénévoles pour présenter le TransiStore et ses actions
  • Lors de l'accueil des nouveaux habitants, le samedi 22 septembre, de 11h à 12h à Capellia,
  • Lors des rendez-vous d'automne, le samedi 6 octobre, de 10h à 12h, Salle Jean Jaurès
  • Lors du P'tit dej Chapelain, le dimanche 7 octobre, dans les jardins de la mairie
Pour vous inscrire et rejoindre l'équipe, écrivez nous !
A voir, à lire, à écouter...

Tribune Le Monde, 7 septembre 2018
Par Sarah Kilani (Médecin hospitalier), Nicolas Gonzales (Professeur de sciences économiques et sociales) et Pablo Servigne (Ingénieur agronome et chercheur in-terre-dépendant).

L'article est en version payante sur lemonde.fr. Pablo Servigne l'ayant partagé sur sa page facebook en version intégrale, nous nous permettons aussi de le faire ici.

Tribune. Trop occupés à railler Nicolas Hulot et à psychiatriser son cas, les éditorialistes des chaînes d’information en continu, ceux qui de nos jours font l’opinion, passent à côté de l’essentiel : ils ne semblent pas même entr’apercevoir la gravité extrême de la situation. La démission de Nicolas Hulot est la manifestation d’un constat très grave d’impuissance de la part d’un ministre d’Etat venu pourtant pour négocier et réformer, et non renverser la table.

Face aux premiers effets dramatiques du dérèglement climatique, à l’emballement incontrôlable qui s’annonce et qui a déjà commencé, face à l’effondrement de la biodiversité et à la responsabilité humaine quant à l’ensemble de ces processus, la survie de notre espèce d’ici à la fin de siècle, et nos conditions d’existence à court terme, dépendent de notre capacité à refuser l’indifférence, le cynisme, la fatalité, pour enfin penser et agir pour la transition vers un monde résilient. Cette démission doit urgemment amener chacun à s’arracher à ses certitudes, plutôt que d’accepter le défilé des moqueries, des rancœurs, des politicailleries et des haussements d’épaules.

Un homme et même un gouvernement ne peuvent transformer seuls des structures aussi puissantes, soutenues par des intérêts divergents de ceux de l’humanité, très organisées et omniprésentes dans les sphères du pouvoir. Avec la démission de Hulot, preuve est faite que la voie de la négociation et de la réforme est une impasse. Ceux qui sont réellement conscients que la situation écologique est absolument catastrophique en viennent désormais à penser que de ce côté, nous avons tout essayé.

Situation gravissime

Si les populations ne prennent pas la mesure gravissime de la situation dans les semaines et mois qui viennent (nous en sommes là) et ne se constituent pas immédiatement en force collective déterminée et active dans le but de renverser l’influence des lobbies et de ceux qu’ils représentent, nous n’avons plus aucune chance d’échapper à tous les effets en cascade du dérèglement climatique, à terme incompatibles avec notre vie sur cette planète.

Mais constatant que le minimum minimorum des actes citoyens individuels n’est même pas adopté par la majorité des ménages (se chauffer moins, consommer local, pratiquer le covoiturage, composter ses déchets alimentaires, réduire drastiquement sa consommation de viande et de produits laitiers, récupérer les eaux de pluie, s’engager dans le zéro déchet…), penser que les citoyens puissent être rapidement déterminés par ailleurs à se mobiliser massivement et collectivement pour faire baisser rapidement les émissions de gaz à effet de serre semble être une chimère.

Chaque semaine qui passe sans agir rend de moins en moins réalisable la tâche de réformer nos institutions de fond en comble, pour qu’elles prennent en compte le moyen et le long terme. Et la situation est clairement en train de nous échapper. L’effondrement de nos sociétés s’annonce de plus en plus probable. Qu’on se le dise : effondrement rime avec faim, soif, sécheresse, guerre et maladie, et ceci adviendra très probablement de notre vivant si nous ne prenons pas très rapidement des décisions drastiques.

Si les populations veulent pouvoir gérer la descente énergétique et matérielle qui vient en évitant le chaos, elles doivent désormais se constituer comme le premier et le plus puissant lobby du pays afin de sauver ce qu’il reste à sauver et de maintenir un socle minimal de bien-être ; elles doivent également adopter des stratégies de blocage de tout ce qui tue le vivant et détruit les conditions de vie des humains comme des non-humains ; elles doivent dans le même temps emprunter sans attendre les chemins de traverse et ouvrir la voie du monde de demain, dans leur commune, leur département, leur région — et cela sans compter sur un monde politique intrinsèquement inapte à opérer les changements nécessaires.

Aussi « radical » que cela pourra paraître à certains, chaque individu, chaque collectif et chaque organisation qui souhaite anticiper l’avenir avec responsabilité devrait dès aujourd’hui démissionner du système économique dominant qui est une tyrannie sur la nature et une oppression de la majorité dans l’intérêt d’une minorité, un système techniciste et marchand mortifère qui ravage la biosphère dont nos vies et celles de nos enfants dépendent, et devrait s’organiser avec détermination pour devenir architectes de nouvelles sociétés résilientes, seules à même d’assurer notre survie.

Puisque les pouvoirs en place restent désespérément sourds et aveugles à ce que nous enseignent à longueur de publications les spécialistes des sciences du vivant, et puisqu’ils refusent d’entreprendre l’immense travail nécessaire, préférant s’affairer à préserver un système économique à bout de souffle, l’heure est venue pour les citoyens de sortir du déni et de redevenir maîtres de leur destin.
Non seulement ils peuvent et ils doivent devenir le lobby le plus puissant, mais il leur appartient aussi de construire dès aujourd’hui les modes de vie alternatifs basés sur la notion de résilience. Le vieux monde se précipite dans l’abîme avec orgueil, cynisme, déni et inconscience ; ne le suivons pas, inventons plutôt les sociétés que nous voulons voir advenir et redonnons du sens à nos vies. Ici. Maintenant.

Les personnes suivantes ont lu ce texte et l’appuient : Geneviève Azam (économiste et membre d’ATTAC), Gilles Bœuf (biologiste, professeur des universités), Alexandre Boisson (créateur de SosMaires.org et de actu-resilience.fr), Christophe Bonneuil (historien), Yves Cochet (président de l’institut Momentum et ancien ministre de l’environnement), Olivier De Schutter (professeur à l’université catholique de Louvain et ancien rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation), Txetx Etcheverry (coorganisateur d’Alternatiba Bayonne), Philippe Gauthier (communicateur scientifique et chercheur indépendant sur les enjeux énergétiques), Stéphanie Gibaud (conférencière, auteure et lanceuse d’alerte), Christian Godin (philosophe), Clive Hamilton (professeur d’éthique à l’université Charles Sturt, Australie), Rob Hopkins (cofondateur du Transition Network), Arthur Keller (spécialiste des vulnérabilités des sociétés industrielles et des stratégies de résilience), Freddy Le Saux (président de Terre de Liens), Bill McKibben (journaliste américain spécialisé dans l’environnement), Vincent Mignerot (écrivain, chercheur indépendant et fondateur d’Adrastia), Guillaume Meurice (humoriste et chroniqueur radio), Alexandre Monnin (directeur scientifique d’Origens Medialab), Corinne Morel Darleux (conseillère régionale LPG de la Drôme), Clément Montfort (journaliste et réalisateur), Véronique Naoum Grappe (anthropologue), Emmanuel Prados (chercheur INRIA), Maxime de Rostolan (fondateur de Fermes d’Avenir et Blue Bees), Sandrine Roudaut (auteure, éditrice), Raphael Stevens (expert en résilience des systèmes socioécologiques) et Laurent Testot (journaliste et essayiste).
CASH Investigation lève le voile
Plastique, la grande intox
Diffusé sur France 2, le mardi 11 septembre 2018, et disponible en ligne pendant 30 jours

En 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer. Sur les dix tonnes produites dans le monde chaque seconde, une tonne finit sa route dans les océans. Le continent plastique n'en finit pas de grandir. Les grandes marques, qui ont rendu le consommateur dépendant de ce matériau, se dédouanent souvent. Une équipe a enquêté sur les stratégies secrètes d'un des géants mondiaux des sodas et ses promesses de recyclage. Certains plastiques sont contaminés par des substances chimiques dangereuses pour la santé. Lesquelles ?
Revoir l'émission
Copyright © 2018 Le TransiStore, All rights reserved.


Want to change how you receive these emails?
You can update your preferences or unsubscribe from this list

Email Marketing Powered by Mailchimp